La sombre lueur rentra dans la pièce où se tenait l'officier Allemand, le journal à la main, la cigarette aux lèvres. Cet homme, dont la fumée était sombrement illuminée par la lueur, regardait fixement ce journal. Ses doigts ne tremblaient pas, pourtant une énergie se ressentait. Le regard parcourait toujours la même page, commençait toujours à la même lettrine pour toujours se bloquer sur le même mot. Ces pages jaunies par le temps, noircies par la bougie, blanchies par l'écriture demeuraient un mystère pour cet Allemand.
Le 25 Juillet 1942, l'officier Allemand, Von Dertïner fut chargé de mission. Il dirigerait l'assaut de la fameuse ville d'Autriche-Hongrie, kitzbühel. Von Dertïner ordonna son assaut pour le 16 Août 1942. Cette petite contrée reflétant la traditionnelle campagne d'Autriche l'été demeurait une attirante et admirable station de ski pour l'hiver. L'officier révélait d'une stratégie bien à part. Cet ancien soldat de la première guerre mondiale, dont la croix-de-Fer justifiait sa bravoure, faisait preuve d'une intelligence qui lui value la vie sauve lors de cet ultime assaut.
L'officier scrutait du regard l'intérieur de la pièce. La fumée avait maintenant remplie quasiment tout l'espace présent et disponible de la pièce. Ce regard voguait sur la surface plane du mur se trouvant en face de l'Allemand. Une grande fenêtre de petite taille venait rompre la linéarité de la cloison. Ce soldat songeait. A quoi ? Nul ne saurait le dire. Mais l'action de penser fut bien présente. Cela se ressentait dans son regard.
Une mélodie sortait de nulle part.
Von Dertïner stoppa net son occupation. De son regard, un étrange sentiment était présent. Il paraissait alors, transportait. Son regard vivait par absence de vie, son corps décontracté et ces mains ouvertes fut tomber le journal sur le sol poussiéreux. La pièce à conviction resta ouverte toujours à la même page, toujours les mêmes mots ressortaient, toujours la même illustration ressortait. La mélodie devint audible.
Le matin du 16 Août était pluvieux. Le ciel s'était vêtu de longs et larges manteaux gris. Des poches, quelques ustensiles tombèrent. La pluie fine s'écrasa sur les soldats. Ceux-ci, levé les mains au ciel, le visage ouvert à la pluie. Des fines goûtes ruissellent sur le front, puis le nez, la joue et vint s’écrasé sur l’épaule des soldats. La pluie se fait rare de nos jours d’été. La pluie fit de nos vaillants soldats, des bêtes, des êtres inhumains déchirer par la barbarie humaine existante depuis que les guerres existent. Toujours plus grandes, toujours plus meurtrière, toujours plus sophistiqué, toujours plus violente, toujours plus haïssable.
La mélodie dégagea un étrange sentiment, l'officier éprouvait de la mélancolie. La prépondérance du ton mineur de ce prélude s'élevait dans la pièce. L'officier tétanisé n'osait plus se manifester. Les larmes lui vinrent et coulèrent le long de ces joues. Ses yeux rougirent par la tristesse, blanchirent par l'émotion. Le souvenir de tous ces visages, ternes, froids, inanimés,vidés de vie, bleuis lui faisait horreur. Le massacre qu'il avait ordonné lui causa une profonde tristesse. Ces horribles images lui revinrent souvent. La musique laissait couler ses larmes. Cette musique, il l'avait déjà entendu. L'endroit ? Le lieu ? La date ? Toutes ses questions restèrent sans réponses. La culpabilité raisonnée au fond de lui. Plus l'air fut présent, plus la tristesse le vidait de vie. Soudain, Il se leva.
L'officier Allemand, allongeant le bras et tendit une main fraternelle envers ses soldats à la fin de son discourt. Puis il se retourna. La masse se mit en route vers la cité. Le pas modéré des soldats sur le sol rocheux laissait entendre le rythme binaire, modéré des soldats, la pulsation est maintenue jusqu'à l'entré de la cité. Le capitaine fit une halte, action mimée par les soldats. Fusil au bras, le bataillon est prêt au combat. Puis l'officier cria un ordre en Allemand. Les soldats levèrent le cap dans la cité. Fusil au bras, armes de points à la ceinture, tout le monde s'élança dans cette cité. L'action fut commandée par l'ordre noir. Ordre selon lequel les supérieurs hiérarchiques ne veulent pas de prisonniers. Tout le monde sera exécuté durant cet assaut.
Le visage entre ses mains. La cigarette entre ses doigts. Le dos courbé. L'uniforme vieillit par la lumière reflètait une certaine rigoureusité du personnage. Pourtant, l'écoute prolongée de ce morceau reveillait sa curiosité intellectuelle et altéré son idéologie propre au mouvement politique de l'époque. Son ouïe fut flattée par la magnificence du morceau. Un chef d'oeuvre signé de la main de notre maître, Jean-Sébastien Bach. Le désir d'une connaissance musicale approfondie de ce génie allait à l'encontre de sa marche et de ses ambitions militaires. Mais selon lui, la musique est bien plus intéressante que les ordres funéraires ordonnés par les suppérieur. Sa pensé devint philosophique. Son âme devint grande. Sa docilité devint inéxistante. Sa nostalgie, son regret et son remord sont tels qu'il ne parvint pas à oublier ce jour là.
Les soldats rentrèrent dans les maisons, armes au point. Les occupants sont tous assassinés.
Ce texte est écrit avec une musique de fond bien précise, et la lecture devrais se faire, si possible, avec la même musique. Grand admirateur de Bach que je suis, ce texte va de paire avec les oeuvres de Bach nommé Le clavier bien tempéré regroupé en 2 cahier. Les morceaux que j'ai choisi sont entre autres :
Le 25 Juillet 1942, l'officier Allemand, Von Dertïner fut chargé de mission. Il dirigerait l'assaut de la fameuse ville d'Autriche-Hongrie, kitzbühel. Von Dertïner ordonna son assaut pour le 16 Août 1942. Cette petite contrée reflétant la traditionnelle campagne d'Autriche l'été demeurait une attirante et admirable station de ski pour l'hiver. L'officier révélait d'une stratégie bien à part. Cet ancien soldat de la première guerre mondiale, dont la croix-de-Fer justifiait sa bravoure, faisait preuve d'une intelligence qui lui value la vie sauve lors de cet ultime assaut.
L'officier scrutait du regard l'intérieur de la pièce. La fumée avait maintenant remplie quasiment tout l'espace présent et disponible de la pièce. Ce regard voguait sur la surface plane du mur se trouvant en face de l'Allemand. Une grande fenêtre de petite taille venait rompre la linéarité de la cloison. Ce soldat songeait. A quoi ? Nul ne saurait le dire. Mais l'action de penser fut bien présente. Cela se ressentait dans son regard.
Une mélodie sortait de nulle part.
Von Dertïner stoppa net son occupation. De son regard, un étrange sentiment était présent. Il paraissait alors, transportait. Son regard vivait par absence de vie, son corps décontracté et ces mains ouvertes fut tomber le journal sur le sol poussiéreux. La pièce à conviction resta ouverte toujours à la même page, toujours les mêmes mots ressortaient, toujours la même illustration ressortait. La mélodie devint audible.
Le matin du 16 Août était pluvieux. Le ciel s'était vêtu de longs et larges manteaux gris. Des poches, quelques ustensiles tombèrent. La pluie fine s'écrasa sur les soldats. Ceux-ci, levé les mains au ciel, le visage ouvert à la pluie. Des fines goûtes ruissellent sur le front, puis le nez, la joue et vint s’écrasé sur l’épaule des soldats. La pluie se fait rare de nos jours d’été. La pluie fit de nos vaillants soldats, des bêtes, des êtres inhumains déchirer par la barbarie humaine existante depuis que les guerres existent. Toujours plus grandes, toujours plus meurtrière, toujours plus sophistiqué, toujours plus violente, toujours plus haïssable.
La mélodie dégagea un étrange sentiment, l'officier éprouvait de la mélancolie. La prépondérance du ton mineur de ce prélude s'élevait dans la pièce. L'officier tétanisé n'osait plus se manifester. Les larmes lui vinrent et coulèrent le long de ces joues. Ses yeux rougirent par la tristesse, blanchirent par l'émotion. Le souvenir de tous ces visages, ternes, froids, inanimés,vidés de vie, bleuis lui faisait horreur. Le massacre qu'il avait ordonné lui causa une profonde tristesse. Ces horribles images lui revinrent souvent. La musique laissait couler ses larmes. Cette musique, il l'avait déjà entendu. L'endroit ? Le lieu ? La date ? Toutes ses questions restèrent sans réponses. La culpabilité raisonnée au fond de lui. Plus l'air fut présent, plus la tristesse le vidait de vie. Soudain, Il se leva.
L'officier Allemand, allongeant le bras et tendit une main fraternelle envers ses soldats à la fin de son discourt. Puis il se retourna. La masse se mit en route vers la cité. Le pas modéré des soldats sur le sol rocheux laissait entendre le rythme binaire, modéré des soldats, la pulsation est maintenue jusqu'à l'entré de la cité. Le capitaine fit une halte, action mimée par les soldats. Fusil au bras, le bataillon est prêt au combat. Puis l'officier cria un ordre en Allemand. Les soldats levèrent le cap dans la cité. Fusil au bras, armes de points à la ceinture, tout le monde s'élança dans cette cité. L'action fut commandée par l'ordre noir. Ordre selon lequel les supérieurs hiérarchiques ne veulent pas de prisonniers. Tout le monde sera exécuté durant cet assaut.
Le visage entre ses mains. La cigarette entre ses doigts. Le dos courbé. L'uniforme vieillit par la lumière reflètait une certaine rigoureusité du personnage. Pourtant, l'écoute prolongée de ce morceau reveillait sa curiosité intellectuelle et altéré son idéologie propre au mouvement politique de l'époque. Son ouïe fut flattée par la magnificence du morceau. Un chef d'oeuvre signé de la main de notre maître, Jean-Sébastien Bach. Le désir d'une connaissance musicale approfondie de ce génie allait à l'encontre de sa marche et de ses ambitions militaires. Mais selon lui, la musique est bien plus intéressante que les ordres funéraires ordonnés par les suppérieur. Sa pensé devint philosophique. Son âme devint grande. Sa docilité devint inéxistante. Sa nostalgie, son regret et son remord sont tels qu'il ne parvint pas à oublier ce jour là.
Les soldats rentrèrent dans les maisons, armes au point. Les occupants sont tous assassinés.
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Ce texte est écrit avec une musique de fond bien précise, et la lecture devrais se faire, si possible, avec la même musique. Grand admirateur de Bach que je suis, ce texte va de paire avec les oeuvres de Bach nommé Le clavier bien tempéré regroupé en 2 cahier. Les morceaux que j'ai choisi sont entre autres :
Prélude n°8 en Mi b mineur.
Fugue n°8 en Ré # mineur.
Prélude n°10 en Mi mineur.
Fugue n°10 en Mi mineur.
Prélude n°12 en Fa mineur.
Prélude n°16 en Sol mineur.
Fugue n°16 en Sol mineur.
Prélude n°18 en Sol # mineur.
Fugue n°8 en Ré # mineur.
Prélude n°10 en Mi mineur.
Fugue n°10 en Mi mineur.
Prélude n°12 en Fa mineur.
Prélude n°16 en Sol mineur.
Fugue n°16 en Sol mineur.
Prélude n°18 en Sol # mineur.