mercredi 3 janvier 2007

Ailleurs, c'est l'amertume de la vie.



Ailleurs, l’amertume de la vie…



« Ailleurs ! »


La décision prise durant l’entretient se résumait à ce seul mot, « Ailleurs ! ». Cette affirmation traumatise par sa cruauté. Son est ton froid et indifférent. Lui, n’en revenait toujours pas ! Lui, pourtant si aimé, si apprécié, si envié … l’ intonation de ces termes doit être de plus en plus forte, en crescendo. Jamais cela, du moins cette réponse négative accentuation de ce mot aurait dû arriver.

Le café coule dans la tasse. La chaîne hi-fi est allumée.
Posé. Non pas posé, marquer une courte pose ce n’est pas le cas, marquer une courte pose avachie. Avachie sur la canapé qui borde l’angle du salon.
Attend.
Du monde se trouve dans la montée d’escalier, sûrement devant l’ascenseur. Cela, fait du bruit.
Le café à fini son ascension dans la tasse. La machine, elle se repose. Tout comme lui.
Les voisins doivent s’ennuyer. La télévision vient de s’allumer. Perçoit un inaudible son, ce qui n’est pas très agréable.
Attend encore. marquer une courte pose Quoi ? Nul ne saurait le dire, marquer une courte pose mais attend encore.

Tiens ! La nuit tombe. Le salon devient sombre. marquer une courte pose Un temps. marquer une courte pose Se lève, marquer une courte pose, un temps, allume le plafonnier et se rassoie.

Le café va être froid.

Se réveille. La sonnerie du téléphone retentie. marquer une courte pose Ne répond pas. N’a pas envi.
La sonnerie continue. Le rêve trompe ! Ce n’était pas le téléphone. marquer une courte pose Mais l’hôte, devant la porte qui s’impatientait.
Se lève et l’ouvre. marquer une courte pose La porte, hein ?! Pas l’hôte. Cette phrase doit faire ressortir de l’humour froid. Dite sur un ton se coupant de la monotonie du reste du texte, un ton bref, puis retombe dans la monotonie.
Le discours. Oui la discussion. Et ben vous savez quoi ? Marquer une courte pause Elle va porter sur l’entretient, et cela n’en fait aucun doute ! Mais aucune envi de parler surgie. marquer une pose plus longue que les précédentes. Juste celle de tuer.

Laisser les orateurs sur cette fin, aussi neutre possible. Les orateurs doivent se demander ce qui va se passer après. Leur travail sera de faire une réflexion sur le sujet. Rien ne dois être dévoilé. Tout comme le ressenti, les sentiments qui ne sont pas transmit directement. L’orateur est libre…


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C'est moi qui ai écris ce texte. C'est pour cela que je vous demande de ne pas le modifier, le reproduire ou toutes autres choses sans mon autorisation. Merci

3 commentaires:

Laeknishendr a dit…

Cette oeuvre est ma favorite parmi toutes les autres.
Au sortir de la lecture, il nous semble que l'on quitte un monde vaporeux pour atterir en la réalité.
Comme je te l'ai dit hier, avec toute ma franchise, j'apprécie énormément tes textes, on ressent un talent certain.

celine9734 a dit…

j'aime beaucoup ce texte ou le lecteur reste dans le vague, attend une suite qui ne viendra pas... on peut alors l'interpréter de différentes manieres, ce qui permet facilement de s'identifier au personnage principal...

Mary a dit…

Franchement ce texte là je l'adore ! je l'ai lu plusieurs fois.
je l'ai lu et relu il est très bien.On a toujours envie de lire tes textes jusqu'au bout et de faire une autre lecture juste pour le plaisir.tu as du talent ,on le voit...on le sent tout de suite